…La situation est meilleure pour les patients pris en charge à Sidi Aïch

Partager

Le service d’hémodialyse de Sidi Aïch, inauguré il y a un peu plus de quatre mois, a pris en charge 24 insuffisants rénaux. « Nous avons récupéré les malades de la région qui se faisaient dialyser ailleurs», dira un responsable du service d’hémodialyse, selon lequel, les malades, encadrés par 4 médecins et 7 paramédicaux, ont tous droit à 3 séances d’épuration extra rénale par semaine. « Nous disposons d’un parc de 10 générateurs, dont un est réservé pour les dialyses d’urgence et un autre pour l’isolement des malades à risque », souligne notre interlocuteur. Chaque jour, 2 malades se relaient sur les générateurs, à raison de 4 heures en moyenne par séance. « Nous entrevoyons un troisième branchement, mais pas avant juin 2012, date de sortie d’une promotion d’infirmières, car actuellement, nous manquons de personnel », atteste-t-il. Pas moins de 15 malades, nous informe-t-on, font le poireau sur une liste d’attente qui gonfle sans cesse, à la faveur d’un afflux de nouveaux patients. Avec l’admission annoncée de 8 nouveaux malades en séances d’hémodialyse, le service aura atteint le maximum de ses capacités d’accueil et de prestation. D’autre part, le directeur de l’hôpital de Sidi Aïch, qui a insisté sur une prise en charge correcte des insuffisants rénaux, nous a révélé que pour le seul mois de février 2012, une enveloppe de 152 millions de centimes a été dépensée par le service d’hémodialyse, au titre des charges de fonctionnement. Enfin, dans le registre de la greffe rénale, un responsable dudit service nous fera savoir qu’il y 2 candidats à la transplantation pour l’année en cours. « Ils sont en train d’entreprendre les démarches nécessaires pour l’opération », affirmera-t-il en substance.

N. Maouche

Partager