Le programme bloqué depuis plus de 2 ans

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Une soixantaine de bénéficiaires de la daïra d’Aokas, des aides allouées dans le cadre du programme complémentaire de l’année 2008 pour l’extension des habitations, n’ont à ce jour reçu aucun centime, alors que les pouvoirs publics ne cessent de créer dispositifs et formules pour tenter d’aider les citoyens à accéder aux logements ou encore à réhabiliter leurs habitations, notamment pour ceux des zones rurales. Des travaux d’aménagement, estimés dans une fourchette oscillant entre 350.000 et 700.000 dinars, selon les fiches techniques des uns et des autres, ne sont pas encore entamés par les postulants retenus qui, après avoir frappé à toutes les portes, se sont adressés à notre journal pour mettre à nu cette carence de l’administration. En effet, en janvier 2010, le comité de daïra, présidé par le chef de daïra de la localité a procédé à la répartition d’une dizaine d’aides, allouées dans le cadre du programme complémentaire-extension aux communes de la circonscription, et quatre mois plus tard, soit le 3 mai, le comité ad hoc de la même administration a étudié plus d’une centaine de dossiers de la commune de Tizi N’Berber pour en retenir une cinquantaine, conformément au quota de cinquante aides attribuées dans le cadre du programme de réhabilitation (aménagement). Ne voyant rien venir, les postulants se sont constitués en comité et ont tiré la sonnette d’alarme en s’adressant aux administrations concernées. Seul le président de l’APC de Tizi N’Berber a daigné leur répondre, en dégageant, toutefois, toute responsabilité sur la gestion administrative de ce dossier, qu’il dira prise en charge, par le comité compétent, suivant les directives du wali relatives à la sélection des postulants et à l’assouplissement des procédures de l’habitat rural. Tous les dossiers retenus ont été transmis à qui de droit pour l’établissement des décisions, en l’occurrence, la direction du logement et des équipements publics. La première réunion de répartition, tenue par le comité de daïra, a eu lieu en janvier 2010 et en mars 2012, soit plus de deux années plus tard.

Les bénéficiaires sont toujours dans l’expectative et attendent toujours leur argent, eux qui ont déboursé quelques milliers de dinars pour les plans et autres documents nécessaires aux dossiers.

A. Gana

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