L’état du réseau routier dans la daïra de Maâtkas (Souk El Khemis et Souk El Tenine) est peu reluisant dans sa globalité.
Les chemins communaux dans leur grande majorité sont dans un piteux état et ce depuis toujours. Il n’y a qu’à se rendre à Maâtkas basse pour s’en rendre compte. Les nids de poule, les cratères et les trappes sont monnaies courantes malmenant du coup les usagers et les riverains. Le constat s’est sensiblement aggravé depuis l’entame des travaux de raccordement au gaz naturel et le passage des dernières intempéries du début de février. Quant au chemin de wilaya n° 147 reliant la ville des genêts aux communes du sud de la wilaya (Maâtkas, Souk El Tenine et Mechtras) sur plus de 35 kilomètres, son état est si dégradé qu’il devient difficile de trouver un qualifiant pour le décrire, disons simplement qu’il se réduit en plusieurs endroits à une voie unique. Les éboulements et les affaissements enregistrés lors de la tempête de neige en sont une des causes qui ont précipité la dégradation de cette route dite de wilaya. Les automobilistes et les transporteurs la boudent et préfèrent emprunter la route de Tirmitine. Signalons qu’au niveau du double chef-lieu de Maâtkas et spécialement au niveau de Bouhamdoun, la chaussée est réduite à un seul sens. Les deux rives de la chaussée sont labourées par l’entreprise du gaz. Les travaux de remise en l’état ne sont pas encore entrepris malgré les appels incessants des usagers et des autorités. L’entreprise concernée continue de faire la sourde oreille. Du coté de Souk El Tenine, le constat n’est pas meilleur même si les autorité locales essaient de limiter les dégâts en éparpillant à l’occasion quelques brouettes de bitume en attendant l’achèvement des travaux du gaz naturel qui ne sont pas encore lancés au niveau du chef-lieu. Mais dernièrement un affaissement de terrain sur des dizaines de mètres au niveau d’Ighil Ouménchar est apparu réduisant la chaussée et rendant le trafic dangereux. Des travaux de confortement et de réparation sont tout indiqués dans l’urgence pour mettre les automobilistes à l’abri du danger. Toujours au niveau de la route menant de Souk El Tenine au village de Tighilt Mahmoud (La cité Agarage), un autre glissement est survenu. Les habitations situées en amont sont menacées et la route en aval sensiblement réduite. Les risques d’un autre éboulement ne sont pas à écarter car au moindre toussotement de dame nature, un drame peut arriver. Tous ces travaux nécessitent des cagnottes suffisantes dans le cadre des programmes intempéries qu’il convient de dégager rapidement.
Hocine T.