Au moment où la plupart des villes et villages de la daïra de M’chedallah souffrent le martyre pour se procurer de l’eau potable, plusieurs sources naturelles à débit important sont laissées à l’abandon et risquent de disparaître complètement si cette négligence perdure, à l’image de Thala Nath Salah, située à un kilomètre à la sortie sud du chef-lieu de la commune, après avoir été aménagée il y a de cela plus de cinq ans, au grand bonheur des villageois, en particulier ceux de Saharidj-centre et d’Ath Yavrahim, qui viennent quotidiennement s’approvisionner en eau et même faire leur lessive sur place. Malheureusement, aujourd’hui, elle n’est qu’un bon souvenir car elle est presque inexistante par manque d’entretien, à l’instar de celles de Lala Khadidja et de Voughnaou qui subissent le même sort que la première.
Omar Soualah