La cimenterie paralysée !

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L’affaire du ciment frelaté au niveau de la cimenterie de Sour El Ghozlane, au sud de la wilaya de Bouira, n’en finit pas de rebondir. Hier, des dizaines de transporteurs routiers, accompagnés d’entrepreneurs, collaborant avec cette cimenterie, ont paralysé l’activité de cette dernière, en exhortant son directeur de rendre des comptes sur sa gestion qu’ils ont qualifiée de‘’chaotique’’.

En effet et selon les dires des protestataires, l’actuel directeur de la cimenterie de Sour El Ghozlane, aurait, sciemment, fait fonctionner l’usine à bas régime, dans le but de faire croître la spéculation autour de ce produit : «Nous sommes convaincus que le directeur de l’usine a usé de malhonnêteté envers nous et envers tous les citoyens !», a lancé un entrepreneur. Cette vague de contestation, vient après la découverte, par ces mêmes entrepreneurs, d’une grande quantité de ciment contrefait, estimée à une centaine de tonnes, à l’intérieur de la cimenterie (lire notre édition d’hier). D’ailleurs, M. Arezki Hocine (Directeur de la cimenterie, ndlr), a invité les contestataires au dialogue. Mais, ces derniers ont refusé tout dialogue avec lui. L’un de ces entrepreneurs mécontents a souligné : «Nous n’avons rien à dire à M. Arezki ! Nous souhaitons nous entretenir avec le PDG du groupe, M. Bachir Yahia. C’est lui seul qui est habilité à nous répondre et que nous considérons comme un interlocuteur viable». Pour rappel, M Yahia a pris la tête du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), en décembre dernier. Quoi qu’il en soit, et comme nous l’avons indiqué dans un précédent article, une commission d’enquête relevant de la direction du commerce de la wilaya de Bouira, a été chargée de faire toute la lumière sur cette affaire.

Ramdane.B

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