L’Association pour la Sauvegarde et la Promotion du Patrimoine culturel de la ville de Béjaïa a dénoncé à travers une déclaration «le laxisme des autorités» concernant la restauration de l’ex-palais de justice, sis dans la haute ville de Béjaïa, qui a vu son aile droite le 8 mars 2011. Ayant constaté qu’une année après l’incident, rien n’a encore été fait pour remettre en état l’édifice en question, et qu’aucune information officielle relative aux problèmes de ce site n’a filtrée de la part des autorités en charge du dossier, l’association a réagi encore une fois par cette déclaration qui a été affichée sur tous les murs de la ville afin que tous les citoyens prennent conscience de cet état de faits. L’association s’interroge sur la commission d’enquête qui devait être installée immédiatement après l’incident et qui n’a jusqu’à ce jour, lit-on sur le document, pas vu le jour. Cette commission d’enquête, précisent les rédacteurs des documents, avait pour rôle de réunir l’ensemble des intervenants afin de mettre toute la lumière et de situer les responsabilités dans l’objectif de dégager une solution adéquate tout en élargissant la consultation à des experts en la matière, nationaux et mêmes étrangers. Aujourd’hui, l’association lance un appel à toutes les forces citoyennes à l’effet de contribuer positivement pour une prise de conscience d’abord et une prise en charge ensuite de tout le dossier patrimoine de la ville de Béjaïa, car le patrimoine, estime-t-on, est l’affaire de tout un chacun.
M. H. Khodja
