L’association sportive, le Football Club d’Ifri, relevant de la commune d’Ouzellaguen, n’a pas pu se libérer de la toile de précarité qui la tenait prisonnière depuis le début du championnat, la poussant même à déclarer un forfait général, depuis l’entame de la deuxième phase, en faisant l’impasse sur les rencontres, quatre au total. Créée grâce à l’engagement, et à la détermination de gens adeptes du sport, et éclairés sur le rôle important que joue le mouvement associatif, dans l’orchestration et l’orientation de la masse juvénile, ce nouveau sociétaire du championnat, de la division Pré Honneur de Béjaïa, rencontre les pires difficultés à s’adapter au rythme du championnat, à cause des moyens financiers et matériels qui lui font défaut, a-t-on appris. Les dirigeants n’ont cessé de se louvoyer, pour mener à bon port leur équipe, et éviter sa disparition, et avec elle, le rêve de centaines de jeunes fervents du club mythique, représentant de la ville historique d’Ifri. Ils n’ont cessé de crier leur détresse, en frappant à toutes les portes, mais leurs cris semblent tomber dans les oreilles de sourds. N’ayant pas reçu les aides escomptées, le FC Ifri s’est retiré prématurément de la compétition, comme l’a annoncé la ligue de Béjaia. La disparition de ce club de football aura pour conséquence, la fin des espoirs des brillants athlètes, que compte cette commune.
Les recoins les plus isolés, de nombreuses communes de Kabylie, recèlent des graines d’athlètes à qui l’on doit donner une chance de faire valoir leurs talents.
Sans cette volonté de donner les moyens de s’affirmer, à nos jeunes, des talents considérables passeront inaperçus, et nos clubs d’élite continueront à recruter des joueurs étrangers à coups de centaines de millions, voire, de milliards, au détriment de notre jeunesse.
L. B.