En pré campagne pour le prochain scrutin législatif, le président du PLJ, Mohammed Saïd, a commenté certains faits saillants de l’actualité nationale et internationale, lors du meeting, qu’il a animé hier, au centre culturel de Boudouaou Le leader du PLJ, qui s’est offusqué d’emblée de la présence que d’une seule femme parmi l’assistance, « alors que notre parti est ouvert aux personnes des deux sexes », dit-il, a adressé des critiques virulentes à la classe politique algérienne. Celle-ci « demeure insensible aux souffrances de la population », a-t-il lancé en relevant comme exemple l’absence de réactions de nombreux partis, suite au récents suicides de trois enfants dans la région de Tizi-Ouzou. Le silence de la classe politique algérienne, en pareille circonstance, « démontre l’existence d’un fossé profond entre elle et la population », a-t-il enchaîné en faisant une comparaison avec la France. Dans ce pays-là de vives réactions ont été enregistrées après les tueries de Mantauban et de Toulouse. Mais l’exploitation de ces drames par certains cercles de la droite française, ayant présenté le présumé tueur comme « algérien », est jugée « inopportune ». « Le présumé assassin, Merah Mohamed, né en France est imprégné de culture française », souligne l’intervenant qui s’étonne pourquoi Zidane n’était pas présenté par cette même France comme étant algérien. Dans le même ordre d’idée, l’orateur dira que « si le tueur de Toulouse était juif, ces politiciens français n’auraient pas réagi de la même manière. Avec une telle mentalité il ne peut y avoir de bonnes relations avec l’Algérie », a-t-il estimé.
Abordant la situation au pays, le leader du PLJ a incité les jeunes à « s’engager dans le processus du changement pacifique à partir de prochain scrutin législatif ».
Il a rappelé dans ce contexte, qu’ « en Algérie, où l’on recense en moyenne 15 actions de protestation par jour, les citoyens ont réclamé le changement vers un mieux être, avant les tunisiens et les égyptiens ».
Salim Haddou
