«Nous nous demandons par quel tour de passe-passe cette liste a été confectionnée. Est-ce sur la base des compétences, de l’intégrité de la popularité ou autres ?», s’interroge un postulant malheureux à la députation, qui dit remplir toutes les conditions pour figurer sur la liste de candidatures du FFS.
Dans l’ombre de certains QG de partis politiques à Béjaïa, les militants se donnent des coups de griffe pour figurer en bonne place sur la liste des candidatures pour les législatives de mai prochain. C’est notamment le cas au FFS de Béjaïa. Les postulants malheureux, non retenus par la commission nationale de sélection des candidatures, donnent d’ores et déjà la tonalité d’une « machiavélique redistribution » des cartes après le départ de Karim Tabou et la désignation d’Ali Laskri à la tête du parti d’Ait Ahmed. Pour eux, le moment décisif interviendra dimanche, à la faveur de la réunion de la commission de recours du FFS, sommée de revoir la liste des candidatures aux législatives pour la wilaya de Béjaïa.
Ne voulant apparemment pas passer sous silence cette « inconséquence », ils s’érigent, en bloc, surtout contre les critères d’éligibilité adoptés par ladite commission dans le choix des candidatures. « Nous nous demandons par quel tour de passe-passe cette liste a été confectionnée. Est-ce sur la base des compétences, de l’intégrité de la popularité des candidats ou autres ? », s’interroge un postulant malheureux à la députation, qui dit remplir toutes les conditions pour figurer sur la liste de candidatures du FFS. Comme lui, d’autres cadres du plus vieux parti de l’opposition à Béjaïa affichent vertement leur désillusion, mais ne comptent pas pour autant baisser les bras. Ils ont d’ailleurs enjoint à la commission de recours de leur parti de réétudier leurs dossiers, estimant avoir le « gabarit » nécessaire pour conduire la liste du FFS à Bejaia à ces législatives.
Dalil S.