Le chanteur Amour Abdenour est certainement l’un des grands absents des spectacles au programme des soirées artistiques de ce mois de carème. Vraiment dommage pour son large public qui devra se contenter de l’écouter en cassette.En effet, Amour Abdenour ne chantera ni à Béjaïa ni à Tizi Ouzou ni ailleurs, d’ailleurs. Contacté hier, le chanteur s’est déclaré “franchement fatigué. C’est vrai qu’on m’a sollicité de partout, je citerai les maisons de la culture de Béjaïa, de Tizi Ouzou, de Tizi Rached et de l’établissement Syphax ici à Béjaïa mais j’ai dû décliner toutes ces invitations”, devrait-il nous rétorquer. “Désormais, je préfère me consacrer au nouveau produit sur lequel je suis actuellement. Normalement, je serai en studio à partir du mois de novembre prochain.” Abdenour nous révèlera que le travail se fera dans deux studio différents. “Je commencerai ici à Seddouk, il y a un bon studio mais j’aurai aussi des choses à faire dans une autre boîte à Alger.” L’artiste prévoit la sortie de son nouvel album qui, sera fait, projette-t-il, de sept titres, pour le mois de février prochain. “Au plus tard, ça sera pour début mars”, précise-t-il. Avec le prolongement de l’entretien qu’on a eu avec lui, on aura pu apprendre aussi. les vrais raisons qui l’ont poussé à refuser les invitations qui lui ont été lancées pour ce mois de Ramadhan, notamment à Béjaïa.“C’est peut-être mauvais mais concernant la maison de la culture de Béjaïa, c’est clair que je ne remettrai plus les pieds tant que les choses restent là où elles sont maintenant. La salle était bien meilleure avant, lorsqu’il y avait de la moquette par terre. Ceux qui l’ont faite comme telle n’étaient pas fous. Ils savaient ce qu’ils faisaient. Ça produit des effets accoustiques, le son était bien meilleur. C’est les normes, allez y voir toutes les salles de spectacles vous les trouverez habillées de moquette. Depuis quelques temps on a décidé de la remplacer par la dalle de sol, c’est médiocre, le nouveau sol bousille le son. Depuis 1997 je n’ai plus chanté là-bas et je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette salle”, s’est-il expliqué.
D. C.