La polyclinique d’Amalou sise au niveau du chef-lieu communal est trop exigüe pour pouvoir remplir convenablement la mission qui lui est assignée. L’inadéquation entre les capacités d’accueil de la structure et les besoins de la population en matière de santé est trop flagrant pour ne pas être relevé. Cela n’a d’ailleurs pas échappé au commun des citoyens de la commune. «A l’inverse de bien des polycliniques, qui ont bénéficié de projet de restauration ou d’extension, celle d’Amalou n’a jamais été réhabilitée», fait remarquer un commerçant d’Amalou. «Qu’est-ce que la santé de proximité si l’on continue à tout concentrer au niveau des grandes villes et à livrer les structures périphériques à la dégradation et au dénuement ?», s’interroge un autre citoyen du village Ighil Igueni. Pour sa part, M. Azzoug, le premier magistrat de la commune, qui fait sienne les préoccupations de ses administrés, nous confie avoir interpellé les pouvoirs publics sur ce problème. «A défaut d’accorder un projet d’extension pour la polyclinique, il y a une solution de rechange : c’est le déplacement du service», plaide-t-il. Pour ce faire, le maire préconise l’aménagement des locaux commerciaux réalisés au niveau du chef-lieu communal pour abriter les services de la polyclinique. A noter que la polyclinique d’Amalou dispense actuellement de nombreuses prestations. Ainsi, en sus des soins infirmiers, elle offre des prestations en médecine générale, en stomatologie, en radiologie… Elle recèle même un service de dépistage du cancer du col de l’utérus, le seul du genre au niveau de toutes les structures relevant de l’établissement de soins de proximité de Seddouk.
N. Maouche