L’association culturelle et de protection de l’environnement Talsa a organisé jeudi dernier à la salle de cinéma de Tigzirt, en guise de célébration de la journée de l’arbre, un programme riche en activités, dont une exposition de différentes espèces d’arbre dans notre pays. De nombreux prototypes parmi lesquels le chêne, l’eucalyptus et le chêne-liège ont ainsi été présentés au nombreux public. Dans l’après-midi, M. Oukara, le président de l’association Talsa a, avec ses invités M. Sedkaoui Mohamed, représentant la protection de la faune et la flore et M. Ghezzaz, responsable du secteur des forêts à Tigzirt, animé une conférence sur la protection des forêts et de l’environnement dans la région. Durant leurs prises de parole, les conférenciers ont évoqué les différentes opérations entreprises par leurs services respectifs, comme la plantation d’arbres, l’aménagement des pistes dans les forêts et la protection des points d’eau. Cela, en plus de la réalisation par ces même services de tranchées pare-feux pour contrer les incendies qui ravagent la flore. Interrogé sur les mesures entreprises contre les auteurs de la déforestation, M. Sedkaoui rassure les présents qu’«une enquête en bonne et due forme est menée en pareil cas pour dresser des PV qui seront remis à la justice, seule habilité à statuer sur ces infractions. Les peines et les amendes varient selon l’espèce et l’âge de l’arbre coupé ou endommagé». A une question sur les feux de forêts déclenchés délibérément par l’armée dans la forêt de Mizrana, le conférencier a éludé la question jugeant qu’elle ne relève pas de la juridiction de laquelle il dépend. Cette célébration qui coïncide avec la 1re édition de Tafsut N’Tigzirt a été clôturée par une chorale, avant de laisser place au jeune chanteur Hakim Seddiki qui a interprété à merveille les chansons d’Ali Amrane, suivi du chanteur prometteur Amar Meddour. Djamel Kaloun a enflammé la salle, notamment avec la célèbre chanson Jida du groupe Tagrawla. Ce concert musical a pris fin trop prématurément, tant la voix douce et limpide telle une berceuse de Brahim Tayeb a transporté les présents dans une rêverie de laquelle l’on ne s’extirpe qu’avec regret.
L. I.
