Que décidera Taelman ?

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Le match nul réalisé hier par les Canaris à domicile face au WAT a constitué la goutte faisant déborder le vase. Déjà sur la sellette depuis le match contre le CSC, comme nous l’avions annoncé à la Une de notre journal le lendemain, le président Hannachi n’attendait qu’un autre faux pas de son équipe pour sortir de son mutisme. Jeudi, le boss kabyle a livré en vrac aux journalistes tout ce qu’il pensait de son entraîneur. Le résultat négatif réalisé quelques minutes auparavant a été l’occasion propice pour Hannachi de dire pour la première fois publiquement ce qu’il ne cessait, depuis quelques semaines de divulguer à son entourage. «Taelman est loin de constituer le coach idéal pour mon équipe» fulminait jeudi le premier responsable de la JSK. Pour lui, Taelman est certes «très outillé sur le plan théorique mais il manque de compétence sur le terrain». Le domaine technique n’est pas le seul grief retenu contre le Belge. Hannachi est allé très loin dans son réquisitoire, en accusant l’ex-entraîneur du Bénin d’arrogance dans son comportement, avec la majorité des joueurs et des autres membres du staff technique, qu’il ne consulte jamais selon Hannachi. «Qu’il change de méthode de travail ou qu’il parte» asséna-t-il. Voilà une déclaration qui va droit au but. C’est-à-dire le divorce imminent entre les deux parties. En effet beaucoup d’observateurs se demandent si Taelman va accepter de continuer son travail à la JSK après cette sortie en public fracassante de Hannachi ou va-t-il jeter l’éponge ? La seconde hypothèse semble écartée sachant que Taelman, signataire d’un contrat d’une année, tentera de s’accrocher aux avantages que lui procure son bail, puisque comme tout le monde le sait,dans le cas ou il quittera son poste de son propre gré, il ne percevra aucune indemnité alors que si le club kabyle le limoge, il sera payé rubis sur l’ongle pour la durée d’une année. C’est d’ailleurs ce dernier point qui a empêché jusque-là le club kabyle de résilier le contrat avec le Belge sinon il y a longtemps que Taelman serait chez lui.

Ali Chebli

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