Les bus de transport urbain font carrément demi-tour à Aïn Hjar et n’assurent plus la liaison avec leur El Ezzahar, au même titre que les transporteurs d’Aïn Bessem qui, de passage par le même village, affichent toujours complet.
Les habitants du village dit « Ezzahar », relevant de la commune d’Aïn Lahjar, à une dizaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, se plaignent de l’absence du transport scolaire et du manque des moyens de transport vers le chef-lieu de leur commune. Selon les villageois, l’absence du transport au niveau de leur hameau, est survenue juste après la mise en œuvre du nouveau plan de transport de la wilaya. Selon ces derniers, les bus de transport urbain font carrément demi-tour a Aïn Hjar et n’assurent plus la liaison avec leur village, au même titre que les transporteurs d’Aïn Bessem qui, de passage par leur village, affichent toujours complet. Ainsi, les citoyens sont sommés de rejoindre à pied la station du chef-lieu communal, éloignée de cinq kilomètres de leur village, avec tous les dangers que ce trajet peut constituer, notamment pour les jeunes écoliers : «Nos enfants ne peuvent plus supporter ce calvaire, spécialement ceux qui sont scolarisés au nouveau lycée, à la sortie du chef-lieu», se désole l’un des villageois. Et d’enchaîner : «Quotidiennement, on risque nos vies aux abords de la RN18 ! Les pouvoirs publics doivent intervenir et mettre à notre disposition les moyens de transport nécessaires».
Oussama K.