Une médaille d’or et une d’argent pour l’ARB Aokas

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Malgré le peu de moyens dont dispose le club, les athlètes de l’Amal Riadhi Baladiat Aokas se sont encore une fois distingués dans le lancer du javelot.

En effet, lors du championnat d’Algérie hivernal qui s’est déroulé les 16 et 17 mars à Biskra, les trois lanceurs seniors de l’ARBA qui y ont participé ont obtenu des résultats satisfaisants. Lies Bellouze a décroché la médaille d’or en lançant son javelot à 51,12 mètres, réalisant l’essentiel. Cependant, sa performance est en deçà des espoirs portés sur lui puisqu’en championnat régional, il avait réussi à lancer son javelot à 57,43 mètres. Son entraineur, Sadek Saadi, dira fonder un grand espoir sur ce jeune qui progresse d’année en année et d’ailleurs lors de sa première participation dans ce genre de compétition en 2010, celui-ci avait remporté la médaille d’argent. Chez les filles, Ouarda Benamrane surprend toutes ses adversaires en propulsant son engin à 39,30 mètres, réalisant sa meilleure performance de la saison, se classant ainsi première ex-aequo mais ne remporte hélas que la médaille d’argent aux essais. De cette dernière, son entraineur, Sadek Saadi, dira qu’elle possède un potentiel physique d’une grande athlète qui peut se hisser à un niveau international appréciable pour peu qu’elle améliore assidument sa technique avec une charge de travail conséquente. Enfin, concernant Souhila Lagha, ce fut une déception. Elle a réalisé une contre-performance en lançant son javelot à 31,70 mètres, loin de son meilleur résultat qui est de 34,50 mètres. Cela est certainement dû à la fatigue du voyage et à certains petits problèmes de santé qui l’ont réellement affaiblie. L’entraineur, tout en montrant une certaine satisfaction par rapport aux résultats obtenus, signalera toutefois qu’avec l’installation d’une nouvelle pelouse au stade municipal d’Aokas, les entraînements se font sur un terrain vague du côté de Lota (Souk El Tenine), compliquant ainsi les conditions de travail. Il rajoutera attendre avec impatience l’ouverture du nouveau stade d’athlétisme de Souk El Ténine. En effet, l’investissement dans la compétition nécessite des moyens financiers conséquents et des conditions de travail adéquates sinon les résultats seront vains. Les athlètes de l’ARB Aokas continuent à buter sur les sempiternels problèmes de récupération alors qu’ils ont réellement besoin d’une prise en charge pour la réalisation de nouveaux succès.

A. Gana

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