En l’absence d’opérations de viabilisation des sites à la périphérie de la ville de Boghni où des zones d’habitation ont été nouvellement créées, notamment le site de Tirmitine devenu un lien d’extension urbaine, le cadre de vie a fini par se dégrader. En effet, en plus de la dégradation de la route menant vers les blocs de logements dont une grande partie a été squattée depuis 2001, le réseau d’assainissement s’est détérioré causant ainsi de grandes fuites d’eaux usées. Ainsi, depuis plus d’un mois, les services de la voirie et des réseaux divers de la commune ont été mis au courant de la situation, d’autant qu’il s’agit d’une grande atteinte à la santé et l’hygiène publiques, avec tout ces rejets d’eaux usées à ciel ouvert qui se sont accumulés sur un terrain devant servir en principe de cour et de lieu de stationnement pour les locataires. Même les gérants d’entreprises en charge de la réalisation d’un large programme de logements LSP et promotionnels ne cessent de réclamer la réparation du réseau défectueux en raison des désagréments, marqués par les odeurs nauséabondes qui gênent énormément les ouvriers dans les chantiers. Cela, en plus de la menace qui pèse sur les habitations en cours de construction dont les fondations peuvent être inondées par les eaux usées qui coulent sur la route. Partant de ce constat, il est donc indispensable de mettre fin au problème posé non seulement par les riverains, mais aussi par les fonctionnaires de la maison de jeunes et les nouveaux habitants des derniers logements sociaux attribués, tous soumis au phénomène d’insalubrité publique.
M. Haddadi