Menés tambour battant dans le sens le plus large du terme, les travaux avancent à un rythme fort appréciable sur ce tronçon d’environ 1 200 m de la RN26 qui traverse d’Est en Ouest dans le sens de la longueur le gros centre urbain de Chorfa.
C’est ainsi que depuis le débuts du mois en cours, les travaux ont démarré sur…les chapeaux de roues, de plus l’entreprise réalisatrice a mis les moyens tant humains que matériels. Simplement, comme tous les travaux de cette envergure en milieu urbain ne peuvent s’effectuer sans causer quelques désagréments, d’autant plus qu’il s’agit ici d’un tronçon d’une route nationale qui enregistre l’un des plus importants trafics routiers de l’est du pays pour le fait de desservir l’un des non moins importants port d’Algérie celui de Béjaïa en l’occurrence. Ce qui revient à dire que le gros de la composante de la circulation routière sont des semi-remorques chargés en majorité de conteneurs d’où l’important volume du trafic routier sur cet axe. Une partie de ces 1200m du boulevard est condamnée par les travaux, la partie restante est partagée à parts égales entre les routiers et les dizaines de marchands ambulants de fruits et légumes qui se sont tous mis d’un seul côté dans un alignement anarchique de leurs étals sommairement aménagés. Un état de fait qui aboutit évidemment sur d’énormes embouteillages quotidiens avec des bouchons de plusieurs kilomètres soit à partir du carrefour d’Oughazi dans la commune de M’Chedallah jusqu’à Thoghza à la sortie est de Chorfa. Fait aggravant : hormis cette route, il n’y a aucun autre axe routier pour procéder à une déviation de la circulation routière pour désengorger ces lieux et réduire les retombées de ces travaux. Autre fait révoltant : ces marchands exposent fruits et légumes à l’air libre sans aucune protection sur de vulgaires étals qui sont devenus de véritables réceptacles de toutes sortes de pollutions et impuretés, à commencer par les nuages de poussière soulevés par les gros engins des travaux publiques à laquelle se joint les gaz et fumées dégagés par les pots d’échappement des poids lourds dotés en totalité de moteurs à double corps. La meilleure est que cette situation peu enviable relatée ne semble déranger personne, hormis les usagers de cette route qui subissent un véritable calvaire pour franchir ce tronçon. Dans des pays soucieux du bien-être de la population, les travaux dans de telles circonstances s’effectuent de nuit, de plus les pouvoirs publics s’impliquent à travers leurs nombreux services pour faciliter au maximum la tâche aux uns et aux autres et faire en sorte à ce que les travaux soient menés à terme dans de plus brefs délais tout en veillant à ce qu’ils soient réalisés dans les règles de l’art. Si à l’heure actuelle ce projet cause autant de désagréments, qu’en serait-il avec l’arrivée des grandes chaleurs ?
Oulaid Soualah