Les attributaires d’une cinquantaine de locaux professionnels dans la commune de Toudja sont dans la tourmente. En effet, après avoir sué pour bénéficier de crédits bancaires par le biais des dispositifs de création de l’empois tel que l’Ansej, Angem, Cnac ou Andi, ces bénéficiaires se voient attribué des locaux professionnels inachevés. Un bénéficiaire du village Larbaâ est au comble de sa déception. «J’ai acquis mon matériel par le biais de L’Ansej, il y a trois ans de cela, et ça fait presque une année que j’ai reçu la décision d’attribution d’un local professionnel et le bail de location. Toutefois, l’APC nous a distribué des locaux non encore finis. Bien que ces locaux sont dotés de compteurs, cependant ils demeurent non branchés à l’électricité», a déploré ce fabriquant et réparateur d’instruments de musique. A cette carence, indiquera notre interlocuteur, s’ajoute la défectuosité du réseau d’assainissement et l’absence de sanitaires. Bref, les commodités élémentaires permettant d’exercer son métier convenablement sont inexistantes. Ainsi, bien que livrés aux jeunes chômeurs désirant se lancer dans des activités individuelles, ces locaux restent inexploités, en attendant l’arrivée de l’énergie électrique et d’autres commodités.
Boualem Slimani