Le mouvement associatif dénonce l’insécurité

Partager

Ne pouvant rester indifférent au triste sort réservé aux différentes localités de la daïra de Tazmalt avec les séries d’insuffisances sur tous les plans, le mouvement associatif, resté jusque-là en spectateur, décide enfin de tirer la sonnette d’alarme et interpeller les différentes autorités concernées sur ce qu’il qualifie de «constat désastreux et inquiétant».

Dans une déclaration rendue publique, établie lors d’une réunion tenue pour débattre les deux points inscrits à l’ordre du jour à savoir, la situation sécuritaire et les conditions d’alimentation en eau potable, le collectif des associations dénonce «l’insécurité qui pèse quotidiennement et dangereusement sur la population marquée par les vols en série, les agressions, la drogue qui fait des ravages, dépassements verbaux, rixes,… ». Pour cela, «nous dénonçons énergiquement le manque d’intervention des forces de sécurité qui prétendent manquer d’effectif». Sur le plan alimentation en eau potable, les signataires de la déclaration axent sur leur «souffrance d’un rationnement en eau sévère à longueur d’années et, même en dehors des périodes de plan ORSEC». Pour cela, ils justifient leur intervention en affirmant : «Pendant que toute la wilaya de Béjaïa et les wilayas limitrophes bénéficient de l’eau de barrage de Tichy Haf, situé à quelques kilomètres seulement de Tazmalt, notre daïra se contente de recevoir l’humidité issue de l’évaporation de l’eau de ce barrage». Malgré l’existence de ce projet de grande importance, les habitants de la daïra de Tazmalt restent toujours alimentés en eau des puits situés aux abords de l’Oued Sahel. Un Oued qui reste de plus en plus menacé par une sérieuse pollution générée par le déversement des eaux usées et des décharges des deux daïras avec tous les dangers sur la santé publique. Même si un projet d’installation d’une station d’épuration d’eau a été retenu depuis des années déjà son lancement ne cesse d’être reporté jusqu’à ne plus voir le jour. Pour clore la déclaration, le collectif des associations «déplore la vétusté des conduits d’acheminement de l’eau qui sont rongés par la rouille car datant de l’ère coloniale». Le collectif des associations de la daïra de Tazmalt ne compte pas rester les bras croisés mais «agira en conséquence dans le cas où les problèmes énumérés ne sont pas pris en charge dans les meilleurs délais».

Achiou Lahlou

Partager