Le tribunal criminel d’Alger a eu à statuer hier sur le sort de trois terroristes accusés d’assassinat et enlèvement avec demande de rançon en 2009. il s’agit de Gouri Brahim, Sabbane Kamel et Gouri Abdelmalek . La même instance a infligé 20 ans de réclusion à l’encontre de Khlifi Brahim et 7 ans de prison à l’encontre de Semmar Mustapha pour non dénonciation de crime et apologie d’acte terroriste. Lors des audiences, les prévenus ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés bien qu’ils aient fait des aveux complets de tous leurs méfaits lors de toutes les étapes de l’instruction judiciaire, selon le juge Benkharchi Omar qui a présidé le tribunal Criminel. Tous les prévenus sont des repris de justice dans des affaires terroristes et ont été déjà condamnés pour des faits similaires à des peines allant de la perpétuité à la peine capitale. Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2009 lorsque les services de sécurité ont arrêté le terroriste Gouri Brahim (frère de Gouri Abdelmalek) au niveau du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Hussein Dey, où il devait subir une intervention chirurgicale sous un faux nom. Le prévenu aurait perdu partiellement la vue suite à l’explosion d’une bombe artisanale alors qu’il se trouvait dans un fief terroriste au Centre Ben Daoud (Thénia-Wilaya de Boumerdès). Il s’était rendu à Alger pour y subir le traitement nécessaire avec l’aide de l’accusé Semmar Mustapha. Le groupe terroriste était également impliqué dans l’assassinat de citoyens à Thénia (Wilaya de Boumerdès). En 2008, les éléments du groupe terroriste accompagnés de 20 individus armés appartenant à un autre groupe avaient attaqué une brigade de la Garde communale de Souk El Had (Boumerdès) et dressé en 2009 une embuscade à deux véhicules appartenant aux services de la Gendarmerie nationale à Béni Amrane (Boumerdès).
F. Z.
Justice
Les travailleurs en grève à partir du 10 avril
Le Conseil national du secteur de la justice, suite à la réunion tenue hier, a décidé d’une grève de trois jours et ce à partir du 10 avril prochain. Parmi les revendications du personnel de la justice, on peut citer : faciliter l’accès au logement, la révision des primes, le transport, la révision du statut particulier et la régularisation et l’intégration des agents de sécurité. Par ailleurs, il a été décidé qu’un rassemblement sera organisé le 7 avril devant le siège du ministère de la Justice à Alger afin de demander une réponse à leur plateforme de revendications, sans quoi la grève sera maintenue. Le recours à une grève illimitée n’est pas écarté si la tutelle réagit contrairement aux attentes des travailleurs, a-t-on appris auprès des initiateurs.
F. Z.