Certes, les citoyens qui ont recouru à cet acte illégal n’ont pas du tout raison, mais, les autorités chargées de ce dossier auraient dû réagir il y a de cela longtemps.
«Nous avons vécu dans ces logements depuis onze ans», nous
a dit l’un des squatteurs.A Tizi-Gheniff, soixante-douze logements sont squattés depuis 2001. Des cas similaires sont recensés à travers les autres localités de la wilaya où des centaines de logements ont subi le même sort pendant les événements du Printemps noir. D’ailleurs, la dernière fois, le responsable de l’OPGI au niveau de la wilaya a déclaré dans une émission de la radio locale qu’il restait encore mille trente cinq logements squattés. “A chaque fois, on nous dit qu’on allait être régularisés, mais aucune décision n’est prise de peur qu’il y ait des contestations. Il y a surtout vingt-trois parmi ces squatteurs, reconnu dans le besoin, car ils sont venus des habitations précaires», a souligné dans son intervention un autre squatteur. Certes, les citoyens qui ont recouru à cet acte illégal n’ont pas du tout raison, mais, les autorités chargées de ce dossier auraient dû réagir il y a de cela longtemps : En procédant soit à l’expulsion des indus occupants, soit à la régularisation de leur situation. En attendant, privés de toutes commodités, les indus occupants ont recouru au piratage en tous genres, notamment de l’électricité. Les câbles électriques sont suspendus de partout.
Amar Ouramdane