La grève à laquelle a appelé le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) a été largement suivie dans sa première journée avec un taux de 60% sur tout le territoire national.
«Cette forte participation des travailleurs, est un signe positif pour mettre la pression sur la tutelle afin qu’elle prenne en charge nos revendications » lit-on dans le communiqué rendu public hier par le SNTFP. Tout en dénonçant les dépassements qui ont été enregistrés dans certains centres de formation ou selon certains observateurs, un directeur de centre de formation à Oran a menacé les grévistes de licenciement », le même communiqué a indiqué que parmi les revendications du SNTFP figure, la révision du régime indemnitaire, de tous les travailleurs, modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur, et l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste du directeur de centre de formation. Le même syndicat réclame aussi la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur, la prime du sud et accorder aux fonctionnaires le droit de connaître la note d’évaluation servant de base pour le calcul de la prime de rendement. Le SNTFP veut également connaître le sort de 0,5% des ouvres sociales destiné à la caisse du logement et savoir qui en bénéficie. En effet le même syndicat a appelé à la dissolution du fond national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) qui contient 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, et qui a échoué dans la gestion des œuvres sociales du secteur de la formation professionnelle. «Il faut décentraliser la gestion de ces fonds dans chaque secteur, afin de faciliter la surveillance à l’administration et aux partenaires sociaux», a suggéré le SNTFP.
Samira Saïdj

