28 unités d’élevage ovin attribuées

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La commune Iboudrarène vient de bénéficier de 28 unités d’élevage ovin au profit des porteurs de projets de cette municipalité dans le cadre des Programmes de Proximité pour le Développement Rural Intégré (PPDRI).

Même avec un retard qui a fait désespérer plus d’un postulant, puisque ce programme remonte déjà à l’année 2009, les porteurs de projets ont fini par recevoir leurs unités d’élevage ovin, même s’il faut souligner que les 28 heureux bénéficiaires de ce programme ne représentent qu’une infime partie du nombre global de demandeurs. En effet, rien que pour l’élevage ovin, le nombre d’inscrits dans les registres des services communaux de l’agriculture est de 128. Les postulants pour le bénéfice d’autres espèces animales d’élevage domestique comme le caprin, le bovin ou la cuniculture et l’apiculture sont aussi nombreux et attendent toujours d’être «servis» depuis 2009. Pour consolation, les demandeurs en apiculture se sont vus attribuer un quota de 14 unités en 2009 sur la centaine de demandes exprimées. Quant au programme accordé à la localité d’Ighil Bouamas depuis 2007, il a été reporté à 2010 pour seulement 3 unités apicoles, 3 unités d’ovins et seulement 2 unités de bovins. Mais là encore, les listes des bénéficiaires ont été validées et les dossiers transmis, malheureusement aucune suite n’a été donnée à ce jour et les «prétendants» de ce village attendent toujours. Comme attendent également les demandeurs d’élevage de lapins et de bovins du programme 2009 dont seulement 3 unités et 18 unités ont été respectivement accordées mais non encore livrées. S’agissant du programme de 2011 pour lequel deux localités ont été retenues, à savoir axe Aït Eurbah-Tassaft et Darna-Aït Allaoua pour des opérations individuelles (élevage d’animaux domestique, arboriculture et travaux sylvicoles) et collectives (ouvertures de pistes agricoles et aménagement et captage de sources hydriques) accordées, leur réalisation tarde encore à se concrétiser. Il faut signaler que depuis le lancement de ces programmes de PPDRI, un engouement sans précédent a été enregistré chez les citoyens à travers les localités montagneuses et les villages où la seule activité économique dominante reste le secteur primaire, c’est-à-dire l’agriculture et toutes les activités qui lui sont rattachées. Malheureusement, à cause des lourdeurs bureaucratiques et la difficulté pour les porteurs de projets à satisfaire les conditions exigées pour en bénéficier, beaucoup de postulants ont du renoncer à leurs projets. Avec le transfert de ce programme vers les directions des forêts, au lieu des services agricoles initialement en charge de ce dossier, les choses commencent à «bouger», mais beaucoup d’efforts restent à fournir pour rattraper le retard et, surtout, redonner confiance au citoyen en son administration. Si tel est, réellement, l’objectif recherché.

Nassim Zerouki

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