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Hommage à Rabah Benchikhoune depuis hier

Un hommage a été rendu hier à Benchikhoune Rabah au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou. Une initiative de l’association union Filles et Veuves de Chahid locale.

L’ouverture officielle de cette manifestation qui s’étalera sur deux journées, a eu lieu hier. Plusieurs personnalités, dont les membres des différentes organisations de la famille révolutionnaire et le directeur des moudjahiddines de la wilaya, en plus d’enfants et veuves de chouhada, ont pris part à cet hommage qu’a abrité la grande salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri. Les intervenants se sont accordés à dire que le défunt était « un combattant ». Que se soit pour arracher les droits des fils et filles de Chouhadas, ou pour la cause berbère. Benchikhoune fait partie, selon eux « de ses personnages qui pensent aux autres, avant de penser à eux-mêmes ». Benchikhoune est connu pour son parcours militant pour les droits de la famille révolutionnaire, notamment les enfants de chouhada. On insistera, par ailleurs sur son mérite dans la création des organisations pour défendre ces mêmes droits. Telle la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) et la Fondation des fils de chouhada (FFC) qui deviendra en 2003 Fondation nationale des fils de chouhada (FNFC) dont il sera le président. A signaler que la famille du défunt était aussi parmi les invités d’honneur de cette manifestation. L’hommage d’hier a été en plus des témoignages sur la vie et le parcours de Benchikhoune, l’occasion d’une exposition de photographies, d’articles de presse, et de biographies le concernant, au niveau de la grande salle de la maison de la culture. Des chants patriotiques interprétés par une chorale se sont succédé au cours de l’après midi. L’hommage prendra fin aujourd’hui, avec un recueillement sur la tombe du défunt dans son village natal d’Aït Yahia à Aïn El Hammam. Benchikhoune est né en 1951. Après des études, dans son village d’Aït Yahia, puis au collège des enfants de chouhada à Larbaâ Nath Irathen et une formation de technicien supérieur en textile au Danemark, il entamera un parcours de fervent militant pour les droits des enfants et veuves de chahid. Il décèdera un certain 3 novembre 2004 suite à un accident de la route.

T. Ch.

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