Beaucoup d’encre a coulé depuis plusieurs années sur la composante de l’AG de la JSK qui s’effectue loin des normes requises et sans que quiconque n’y trouve à redire.
Un rituel qui se fait au vu et au su de tout le monde, y compris de ceux chargés de faire appliquer la réglementation. La plupart pour ne pas dire, la majorité des gens qui émargent sur les listes, n’ont rien à voir avec l’AG. On peut l’affirmer qu’il est aisé à tout un chacun, pour peu de s’y présenter, le jour de l’assemblée, de signer et de prendre part aux travaux, sans le moindre risque d’être inquiété. Bien au contraire, pour le staff dirigeant, l’essentiel est de gonfler le plus possible les listes avec un grand nombre de signataires et peu importe les noms de leurs auteurs. C’est une tradition, installée depuis des années au sein du club kabyle. Nombreuses sont les assemblées de la JSK, qui ont fonctionné de la sorte. C’est dire que jusque-là l’assemblée générale du club le plus titré est un fourre-tout qui bénéficie à l’équipe dirigeante en place. Celle-ci ayant toute latitude de passer les plus grosses couleuvres, sans le moindre risque d’être contredite, comme cette fameuse AGO expédiée en dix-sept minutes où il était question d’approuver un bilan dont les dépenses avoisinaient les 23 milliards de centimes. Un fait que nous avions d’ailleurs rapporté à l’époque dans notre quotidien. L’autre exemple frappant en matière de dépassements qui se font au niveau de la JSK, c’est cette AG élective relative au renouvellement du mandat olympique ; la commission de candidature n’avait reçu aucune demande, ce qui n’a pas empêche les «présents», qui devaient pourtant dans ce cas précis opter pour un autre délai de dépôt de candidatures (comme le stipule les textes), ou à la limite opter pour un directoire, ont désigné le président sortant, toujours en place à ce jour, en présence du représentant de la DJS, pour poursuivre sa mission pendant une année encore. Une décision anti réglementaire. Un dépassement pour lequel les responsables concernés n’ont pas branché. Pire encore, Hannachi qui a été désigné illégalement pour une année, a effectué finalement le mandat complet, à savoir quatre ans (2004-2008). C’est dire que tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant est illégal. Cela étant rappelé le fait d’être un ancien joueur ou dirigeant ou d’avoir activé par le passé au club ou d’être un ami du président n’ouvre pas droit à la qualité de membre de l’AG. Tous ceux qui n’ont pas activé durant la saison n’ont pas le droit à l’assemblée, et ce, quelle que soit leur qualité. L’assemblée générale ordinaire est convoquée pour l’approbation des bilans, par ceux qui ont pris part d’une manière ou d’une autre au fonctionnement et à la gestion du club dont les documents suivants font foi : liste nominative du comité directeur, licences, PV d’élection (représentants des athlètes et joueurs majeurs, adhérents et représentants du comité des supporters ou autres justificatifs). Il est donc illogique que quelqu’un qui n’a pas activé vienne adopter un travail, dont il n’est impliqué ni de près ni de loin. Mais aujourd’hui, devant le laisser-aller qui a prévalu en matière d’application des textes, lors de chacune des ces rencontres, assimilées à des fourre-tout, on ne voit pas comment vouloir priver ou empêcher un ancien joueur ou dirigeant d’assister aux assemblées, du moment où l’on permet à d’autres, qui n’ont rien à voir avec le club, d’assister et d’approuver, de surcroît, des décisions qui ne les concernent ni de prêt ni de loin.
S. K.

