L’administration du lycée polyvalent d’Aomar vient d’ouvrir les portes des dortoirs aux élèves répondant aux critères d’admission à l’internat. La priorité est accordée aux lycéennes des zones les plus reculées, comme Aïn Chériki, Aïn Lazraâ, Chabet Ikhlef et Krarib. Dans ces régions, le ramassage scolaire est réservé aux élèves issues de familles pauvres. L’effectif retenu reste très insuffisant par rapport aux capacités d’accueil et une difficulté se présente. Le lycée ne dispose que d’une adjointe d’éducation assurant ainsi, à elle seule, le service de l’internat, ce qui est, en vérité, très insuffisant et anormal au cas où des imprévus se manifestent nuitamment et que l’administration, en l’occurrence la DE de Bouira, n’ait pas pris en considération l’éventuelle évacuation d’une élève— si elle venait à être malade —, à une heure tardive de la nuit, à destination de l’hôpital. Espérons que ceci n’arrivera pas à nos enfants. Deux questions se posent : qui accompagnera la malade ? Qui restera aux côtés des autres ? La nécessité exige l’affectation d’une autre adjointe d’éducation. Ainsi, la responsabilité sera partagée et assurée. Signalons aussi que ces élèves sont dispensées de l’internat et libérées durant la nuit du lundi à mardi. En définitive, celles-ci ne bénéficient que de quatre nuits sur cinq.
A. Bouzaïdi