Une centaine de locaux à usage professionnel attribués aux jeunes demandeurs d’emploi dans la commune d’Aït Smaïl demeurent sans électricité et sans eau depuis deux ans. Même si la cérémonie de remise des clés remonte déjà à mars 2010, les jeunes artisans chômeurs bénéficiaires de ces locaux pour exercer diverses activités artisanales et de service, ne voient pas concrétiser leurs projets, à ce jour, à cause du manque des commodités nécessaires, en l’occurrence, l’eau , l’électricité et les barrières de sécurité. Après cette longue attente qui n’aboutit pas, ils manifestent aujourd’hui leur mécontentement et leur ras-le-bol quant à cette situation de blocage qui se répercute directement sur leur statut social de chômeurs éternels. Bien que bon nombre d’entre eux aient déjà contracté des prêts bancaires et divers matériels convenant à leurs activités par le biais de l’Angem, Angeg et d’autres organismes dans le cadre du dispositif de création d’emplois et même avec l’intervention de la collectivité locale, les choses ne semblent pas bouger à leur égard. Et d’après les informations obtenues auprès de celle-ci, l’entrave se situe au niveau de la DLEP (direction du logement et des équipements publiques) pour les doter en barrières de sécurité de même qu’au niveau de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de Béjaïa qui tarde à procéder à leur branchement en électricité. Et quant à leur approvisionnement en eau par le service hydraulique de l’APC, l’opération touche presque à sa fin.
Mostafa Safer
