«Nous leur donnons un délai de dix jours, c’est-à-dire que si rien n’est fait d’ici le 16 avril, le 17 nous bloquerons la RN25 au
lieudit La Casse, jusqu’au règlement définitif de cette situation», a ajouté notre source.
«C’est pour la troisième que nous nous réunissons pour interpeller de manière définitive les autorités à propos de ce calvaire que vit notre population au niveau de La Casse», nous a confié un membre d’un comité de village d’Aït Yahia Moussa ayant pris part à la réunion tenue avant-hier au sein de la maison de jeunes de cette localité. Et de nous rappeler la genèse des actions entreprises : “Après la première réunion, nous avions été reçus par le médiateur du wali, puis par son chef de cabinet. Aucune décision concrète n’a été prise à ce sujet”. Et de poursuivre: “ quant au chef de daïra de Draâ Ben Khedda, le territoire où est provoqué cet encombrement, il nous a signifié que nous sommes de la daïra de Draâ El Mizan, donc il fallait exposer le problème au niveau de notre daïra“. Les représentants des comités de villages et des transporteurs de voyageurs ont initié cette autre rencontre et ont décidé de passer aux actions radicales. “Nous avons rédigé un ultimatum que nous allons afficher partout. Ce préavis sera envoyé à tous les responsables : le wali, les chefs de daïras de Draâ El Mizan et de Draâ Ben Khedda, les services de sécurité tous corps confondus. Nous leur donnons un délai de dix jours c’est-à-dire si le 16 avril rien ne sera fait, le dix-sept avril, nous bloquerons la RN25 au lieudit La Casse, jusqu’au règlement définitif de cette situation», a ajouté notre source. Pour rappel, lors de la première réunion, les représentants des comités de villages et d’associations réunis ont exigé des autorités à trouver une solution à ce problème auquel sont confrontés tous les usagers de cette route, notamment ceux d’Aït Yahia Moussa, de Draâ El Mizan, de Bouira, de Boghni… Ils ont alors proposé l’élargissement de la route, la mise en place d’un barrage de police ou de gendarmerie au carrefour ( route vers Tirmitine et RN 25)… “C’est infernal. Dès quatorze heures, la circulation commence à se bloquer à ce niveau. Nous restons parfois bloqués jusqu’à vingt et une heures. Il nous arrive de passer parfois trois heures sur place.
D’ailleurs, les agressions se multiplient au moment du blocage», nous a dit un voyageur permanent de cet axe routier.
Amar Ouramdane

