Au marché hebdomadaire de Ouadhias, la constatation est ahurissante. A commencer par la tomate qui s’affiche à hauteur de 110 Dinars le kilo. La pomme de terre frôle les 100 dinars, le chou-fleur est à 80 dinars, la courgette est à partir de 100 dinars, l’oignon est cédé à 45, les fèves à 80. « Nous ne pouvons plus faire nos emplettes comme avant avec ces prix affiches. Il ne nous reste qu’à regarder», dira un quadragénaire venu d’Ait Argane. Quant aux fruits, les prix sont inabordables.
La banane à 210 dinars le kilo, alors l’orange se vendait entre 120 à 180 DA. La pomme est à 180Da/kg. « Avec des prix pareils, il est inutile de chercher à comprendre pourquoi les ménages font que tourner dans le marché ». Quand aux produits secs, les pois chiche sont entre 270 à 300 DA/kg, les lentille à 110DA/kg, le riz entre 90 à 100DA, les haricots blancs entre 135da à 150da/kg. Pour les viandes, ce n’est même pas la peine de les approcher, elles sont toujours affichées à des prix exorbitants. La viande avec os se vend à 850DA/kg, le bifteck à 1300… Le poulet, lui, est cédé à 250DA/kg… Il est indéniable qu’un simple salarié qui touche ne peut faire face à cette flambée.
B.K

