… Popeye sort du palais, laissant Mu’awiya yettqehqih comme dans un one man show. Yezzi un peu dans les rues de Damas. Il est tout de suite étonné de constater que les filles de Dimecq 663 miladi étaient moins habillées que tibanagin de l’Algérie 2005. Ni hidjab, ni djelbab, ni encore moins tchador. Juste un foulard en soie et en couleurs posé sur la tête. Elles ne portaient ni robe ni seroual. Elles se lovaient dans des tissus, légers, raffinés, gracieux et tout en couleurs. “La classe !” trouvait Popeye que les jolies créatures avaient envoûté au point d’oublier Mu’awiya et sa mission. En plus de leur beauté, les nanas des Omeyyade semblaient mystérieuses. C’est sûrement dû à leur manière de porter les tissus. Un style intemporel dont seule Gabrielle Channel a le secret.Diligi décide enfin de reprendre sa machine. Pour aller où ? Il n’a pas encore ciblé sa prochaine destination dans le temps. Il a toutefois songé à faire un tour du côté des Igelliden de la Numidie. Il était tout particulièrement pressé de voir amek tga Kahina. Direction les Aurès.“Zigh d abnnag !”, s’exclame diligi en voyant Kahina sur un cheval noir (pas blanc) et les cheveux au gré du vent. La Reine revenait d’une bataille. Elle descend avec grâce du cheval et entre sous une tente, vraissemblablement ses quartiers. Elle accroche son glaive à une branche d’olivier, s’agenouille, murmure une prière et s’allonge sur un alemsir. Après un bon quart d’heure de congélation, Popey fini par parler : “Azul a Kahina !”- Anwa yettmeslin ? Anta-tt Kahina ?- Necci Popeye ! Ccem ur zerc necc.- Tu ne peux pas parler comme tout le monde. Mais où es-tu ?- Je suis le délégué de Ighzer n Walu. Vous ne pouvez pas me voir. Je viens d’une partie de la Numidie de 2005. Je viens vous mettre en garde contre…- D’accord, j’ai compris. Encore un espion. Au fait, qui est Kahina ?- C’est vous, votre altesse. Que je suis bête. Votre nom, c’est Dihia. Ce sont les arabes…- Je vois, kecci t’esun, espion arabe, déguisé en fantôme.
Xuxuc.