Seules 3 écoles retenues pour réfection

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Le projet de réhabilitation et la réfection qui a concerné seulement les trois écoles primaires du grand village de la commune de Tizi N’Tleta, sur les sept que compte la commune a fait l’objet d’une polémique des directeurs et notamment de l’adjoint au maire. Il est à rappeler que ce projet a été effectué par la wilaya, plus précisément par la direction de l’action sociale (DAS). Tout en prenant compte de l’état des autres écoles, celle de Cheurfa à titre illustratif, est dans un état lamentable, avec sa peinture fendue, l’eau pénètre à l’intérieur des classes, sans clôture. Encore pire, son mur de soutènement est incliné engendrant un danger permanant pour les élèves. «L’école accuse une sérieuse dégradation qui nécessite la prise en charge immédiate, surtout qu’il s’agit de la sécurité des enfants qui est mise en danger», dénonce Amar Mokhtari, l’adjoint au maire. Ce dernier accuse le P/APC de «laisser-aller» à l’égard de ces écoles non retenues par ce programme : «C’est le maire qui n’a pas inscrit un projet pour ces établissements dans ce cadre et ce n’est pas la DAS qui exclut ces écoles». Par ailleurs, il y a lieu de signaler que l’école primaire de Tassoukit a été touchée de plein fouet par une décharge sauvage à un mètre du portail. Le risque aujourd’hui est immense sur la santé des chérubins et des riverains. Les responsables de cet établissement ont plusieurs fois réclamé sa délocalisation, en vain. «Nous avons tout fait pour la déplacer de notre école, mais voila, les responsables font la sourde oreille à nos réclamations. Les odeurs entrent à l’intérieur des salles de classes. Celles-ci constituent une menace sur notre santé c’est pourquoi, sa délocalisation est plus qu’une nécessité». A l’école primaire d’Aït Abdelmoumene I, C’est pratiquement le même topo, un dépotoir à ciel ouvert situé à quelques mètres des fenêtres des classes de cette structure.

B. K.

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