Le col de Tirourda rouvert

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Les premiers automobilistes viennent de franchir dans les deux sens le col de Tirourda, qui avait été bloqué par la neige et fermé à la circulation durant un peu plus de 4 mois.

Les premiers à franchir ce col sont les poids lourds transporteurs de marchandises et autres véhicules utilitaires des marchands ambulants. En empruntant cette voie de communication entre ces parties des wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, l’automobiliste de passage peut aisément constater que cette route a subi d’importants dégâts composés d’affaissements dangereux en divers endroits de la partie inférieure de la chaussée. Des éboulements menaçants sur un tronçon de 20 km entre Takerboust et le col de Tirourda. Une autre détérioration et pas des moindres constatée sur l’ensemble de l’itinéraire à partir du carrefour de Chorfa jusqu’au sommet de la montagne sont les fossés d’évacuations des eaux pluviales et ceux provenant de la fonte des neiges. L’obstruction totale des fossés est un facteur aggravant de la dégradation rapide de cette route à laquelle les services des travaux publics doivent remédier dans les plus brefs délais pour sauver ce qui peut l’être encore. D’autant plus que c’est à partir de la mi-avril que les plus importants éboulements commenceront à se manifester avec le démarrage du processus du réchauffement des sols. Il ne serait nullement exagéré de dire que ce service (STP) est dores et déjà engagé dans une course contre la montre au risque de se laisser surprendre et dépasser par l’ampleur des éboulements et autres chutes de rochers en haute montagne. En les prenant en charge au fur et à mesure qu’ils surviennent, seule une mobilisation permanente durant ces deux mois à venir empêcherait un nouveau blocage de la RN15 et l’arrêt de la circulation pour des périodes plus au moins longues selon l’ampleur de ces mouvements géologiques évoqués. Sur un autre volet, même si la décharge publique à proximité du lieudit Aïn Zebda a été fermée depuis l’année passée, le révoltant et lugubre décor de ce lieu reste inchangé avec de puants amoncellements d’ordures ménagères à cause d’un taux assez élevé de ces déchets à biodégradation lente qui prendrait des années encore. D’autres déchets ne se dégradent pas du tout telle que la série des variétés d’emballages de boissons alcoolisées en fer blanc ou en verre. Ces repoussants déchets qui continuent à produire les mêmes effets négatifs sur l’environnement en plus de narguer et d’indisposer les milliers d’usagers de cette route économique et touristique étant déversées sur le bas côté de la chaussée en empestant l’endroit à des lieux à la ronde. Des déchets qui doivent être déplacés loin de la route et pourquoi pas ensevelis.

Oulaid Soualah

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