Le réseau routier communal de Barbacha qui dépasse les 70 km s’avère insuffisant pour assurer l’accès aux nombreuses localités de cette commune de 18 000 habitants, particulièrement les plus enclavées à l’instar de celle d’Ouandadja située à 18 km du chef-lieu communal. Pour assurer le désenclavement de ce village suscité un projet d’ouverture d’une nouvelle route est envisagé par les pouvoirs publics, ce qui va permettre aussi de donner l’essor à son développement et stopper littéralement le phénomène d’exode rural qui ne cesse de vider ce hameau. Outre les richesses naturelles, hydriques et agricoles que recèle le village d’Ouandadja, l’ouverture d’une nouvelle route ne fera qu’améliorer le cadre de vie de ses villageois, lesquels n’ont jamais cessé de réclamer ce projet et sa réalisation. Dans ce nouveau programme de développement du réseau routier de la région, il a été retenu la réfection de l’ancienne route très détériorée par des glissements de terrain avec un projet d’ouverture d’autres axes routiers vers les communes limitrophes, notamment Beni Mohli et Feraoun. Il est aussi prévu un projet d’ouverture d’une route au piémont d’Ouandadja en traversant l’oued Amassine et une vaste surface de terrains agricoles et rallier la localité d’Amarat pour rejoindre enfin la RN75. Ce dernier projet, ayant fait un rêve de longues années, une fois sa réalisation concrétisée, répondra à deux intérêts majeurs : il assurera un raccourci de plusieurs kilomètres aux habitants de la région d’Ouandadja et développera l’agriculture par faciliter l’accès aux champs et à la source d’eau de l’oued.
N. Touati
