Au titre des plans communaux de développement, la commune de Boghni vient de lancer les projets accordés dans ce cadre, mais sans satisfaire l’exécutif communal qui se plaint de l’insuffisance des crédits octroyés pour répondre aux besoins en termes de développement local, d’autant plus que seuls 2 milliards de centimes ont été retenus pour une municipalité de plus de 40 mille habitants. Néanmoins, en dépit du manque signalé les services communaux se sont attelés pendant plus d’un mois à mettre en place le dispositif précédant le lancement des projets en question se limitant, pour l’exercice en cours, à trois opérations prenant en compte l’équilibre entre les localités et les villages relevant de la commune. En ce sens, les élus locaux ont accordé une importance particulière aux projets liés à l’amélioration du cadre de vie de leurs administrés en leur consacrant des travaux d’assainissement comme c’est le cas pour les habitants d’Azaghar Est, où une entreprise est à pied d’œuvre pour réaliser un réseau d’assainissement à même de mettre fin aux raccordements anarchiques à l’ancien réseau, devenu vétuste et insuffisant pour couvrir une zone marquée par une grande extension urbaine. Le même effort sera consacré à Aït Kouffi, avec le lancement d’un autre projet d’assainissement sur toute l’étendue séparant les villages Amrous et Ivouzathene, tous les deux perchés sur les hauteurs surplombant la ville de Boghni. Les deux projets restants confiés à des entreprises ont été entamés récemment pour combler les retards de viabilisation des zones éparses habitées, en consacrant un projet d’alimentation en eau potable pour les résidents du lotissement appelé Azewgar. Enfin, pour les villageois d’Aït Mendès, la commune a consacré une partie de la cagnotte des PCD pour mettre en œuvre des caniveaux sur la route de Chréa afin de palier les problèmes récurrents de manque de réseaux d’évacuation des eaux pluviales.
M. Haddadi