l Plusieurs fois signalé dans nos précédentes éditions, le manque flagrant d’infrastructures sportives dans la daïra de Aïn El Hammam est finalement assimilé aux laxismes des responsables, chargés de résoudre le problème. Il a fallu que l’APC soit vacante et que les rênes soient prises par un administrateur, M. Haddad, en l’occurrence pour que les choses bougent. En effet, nous remarquons depuis quelques jours, des engins de terrassement en train de dégager une plate-forme, en contrebas du CEM Ouaghzen. Ce terrain, jouxtant le collège, est l’objet d’un litige qui aurait pu être résolu, depuis longtemps, par ceux qui ont présidé aux destinées de la commune. Il semble, cette fois, que c’est chose faite. Ainsi, si tout va bien, bientôt un terrain de proximité verra le jour sur ces lieux choisis par la commission “ad hoc”.Le choix de ce terrain n’est pas fortuit en ce sens que l’infrastructure permettra de faire profiter un large éventail de sportifs. Les premiers bénéficiaires, ce sont incontestablement les élèves du CEM de Ouaghzen, eux qui n’ont jamais eu d’autre terrain que la cour bétonnée de leur établissement. Viennent, par la suite, tous les jeunes de la région des Ath Menguellet, une quinzaine de villages qui trouveront là le lieu de défoulement tant attendu. L’ASAEH, un club domicilié tout près, profitera enfin de l’aubaine alors qu’il y a quelques jours seulement ses dirigeants nous faisaient part de leur souci face aux difficultés à trouver un terrain d’entraînement, à défaut d’une salle pour les compétitions. Celle-ci, d’après nos informations, serait inscrite par la DJS de Tizi Ouzou, pour l’année 2006. Les sportifs espèrent que ce projet ne prendra pas le chemin des autres, plus nombreux, qui ont été retirés par le passé, “faute de terrains d’assiette”, disent certains, ou “faute de volonté des autorités”, disent les autres. Il faut reconnaître que les lieux dont il est question, (le terrain de Ouaghzen) ont été à maintes reprises destinés à recevoir une infrastructure sportive sans que cela sorte du domaine des intentions. Les jeunes enfants rencontrés aux abords du CEM ne cachent pas leur satisfaction à l’idée de pratiquer l’éducation physique sur un vrai terrain de sport.Cependant, force est de reconnaître qu’un seul terrain est considéré comme une goutte d’eau dans un océan. Il ne pourrait à lui seul prétendre résorber le déficit dont souffre toute la daïra de Aïn El Hammam. Il a tout de même le mérite d’ouvrir la voie à d’autres réalisations qui, nous doutons plus, viendront satisfaire cette population à forte concentration de jeunes.
A. O. T.