«Contre le peuple algérien, la France coloniale avait mobilisé une force jamais égalée, y compris pour sa libération durant la seconde guerre mondiale », c’est ce qu’a expliqué l’ex chef de gouvernement, Bélaid Abdeslam, lors d’une conférence qu’il a animée, avant-hier jeudi, à la salle du chef-lieu de wilaya de Boumerdès. Face à l’assistance, composée essentiellement de représentants locaux de l’ONM, de notables de la circonscription et de groupes d’élèves d’établissements secondaires, l’orateur a précisé que « le référendum pour l’indépendance du pays ayant succédé aux accords d’Evian, est le résultat d’une longue guerre ce libération. » « La révolution qui avait pris de l’ampleur, tant dans les douars que dans les villes, a contraint le général De Gaulle à accepter l’ouverture des négociations avec les représentants du FLN-ALN, a-t-il rappelé. Poursuivant sa rétrospective, le conférencier a dit aussi que la France coloniale, qui prétextait être là pour une mission civilisatrice, avait perpétré des carnages avec pour exemple ceux du 8 mai 1945 à Sétif, Skikda et Guelma. Et de conclure que le peuple algérien ayant combattu ce colonialisme, s’était rendu en masse aux unes pour dire oui à l’indépendance, lors du référendum. L’orateur n’a pas omis de signaler enfin, que la France avait tenté alors en vain, de trafiquer ces urnes.
S. H.