Le comité de village de Tizi N’Terga, dans la commune de Mekla, attend toujours l’ouverture de l’antenne administrative. Un projet qui devait pourtant être mis en service l’an dernier, selon le même comité. Le local devant accueillir l’antenne communale du village «a été érigé depuis belle lurette mais n’a pas encore ouvert ses portes, et le projet de l’antenne administrative tarde à se concrétiser», déclare le président du comité de village. Dans une déclaration transmise à notre rédaction, le comité de village assure que le même local «a même été inspecté par le premier magistrat de la wilaya en date du 7 avril 2011». Et depuis, «plus rien, on ne comprend même pas où se situe le blocage». Un blocage dans la mise en service du local que les citoyens de la région ne parviennent pas à s’expliquer, même auprès des autorités locales. Ceci, expliquent-ils, «au moment où la région et les villages environnants éprouvent un pressant besoin d’une telle réalisation qui ne peut qu’atténuer les souffrances des citoyens qui se déplacent vers le chef-lieu communal et subissent de longues chaines d’attente pour un document d’état civil». Les membres du comité de village de Tizi N’Terga ont tenu par ailleurs à attirer l’attention des autorités compétentes sur d’autres doléances et problèmes que vivent au quotidien les gens de cette localité à commencer par les écoles. Ils citent l’école primaire Maghni Hocine. «Etant d’ordre sécuritaire pour les élèves, il est plus qu’urgent d’élever un mur de protection autour de cette école primaire», soulignent-ils. Abondant dans le même sens, ils réclament des moyens de transport et ses commodités pour les collégiens du CEM Benouar Azouaou. Le comité dudit village se dit lésé par les services de la direction des forêts de la willaya. Et pour cause, «En 2010, nous avons pu bénéficier de programmes dans le cadre du projet de proximité de développement rural intégré (PPDRI) malheureusement, aucun n’a été concrétisé à se jour. Les programmes renferment en plus des aides pour l’élevage bovin, ovin, apicole et caprin, d’autres aides pour le reboisement et la plantation d’arbre fruitiers (cerisier et oliviers). Ceci, en plus du réaménagement d’une des fontaines du village sise au quartier dit Laâzib Tizi N’Terga ». Ajoutant que la lenteur dans l’attribution de ces aides «décourage les porteurs de projets qui se lassent de la situation». Par ailleurs, et dans un élan de doléances bien résolues, le comité interpellera les autorités locales sur d’autres manques en commodités dont souffrent le village de Tizi N’Terga, voire même la totalité des villages du Aârche d’Aït Fraousen. Il s’agit particulièrement du gaz naturel qui tarde à pénétrer dans le Aârche qui demeure «la seule région de la commune de Mekla encore privée du gaz de ville» notent-ils. Ajouter à cela, l’absence des commodités les plus élémentaires dont peuvent bénéficier les jeunes de la région. Les membres du comité citent à ce propos la nécessité d’octroyer à la région des aires de jeux et de loisir.
T. Ch.