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La grève illimitée des praticiens spécialistes reportée au 22 avril

Prévu pour aujourd’hui, la grève illimitée, à laquelle a appelé le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), a été une nouvelle fois reportée. Cette fois-ci, le report de ce débrayage n’a pas été décidé pour prendre acte à la décision de justice rendue à l’encontre du syndicat, mais il a été décidé suite au décès de l’ancien président de la république, feu Ahmed Ben Bella. « Suite au décès de l’ancien président de la république, feu Ahmed Ben Bella, et suite à la décision d’un deuil national de huit jours prise par le président de la République, le SNPSSP a décidé de reporter le mouvement de grève initialement prévu pour aujourd’hui », a indiqué le SNPSSP via un communiqué rendu public hier. Cependant, la grève ouverte décidée par le conseil national le 10 mars dernier, commencera par conséquent le 22 du mois en cours.

Le rassemblement initié par le SNPSSP, qui devra avoir lieu demain, devant le siège du ministère de la santé a été également reporté pour le 23 avril prochain. Ces mouvements de protestation, faut-il le souligner, interviennent après plusieurs débrayages cycliques qui n’ont pas trouvé un bon écho auprès du ministère de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Cette entité syndicale a, à maintes fois, dénoncé « la batterie de mesures répressive, entreprise par la tutelle ». De ce fait, les médecins spécialistes comptent saisir, par lettre ouverte, le président de la République, alors que les partis politiques ont été tous saisis pour qu’ils prennent position devant « la transgression des lois algériennes », selon ce syndicat. La plate-forme de revendications des médecins spécialistes tourne autour de « l’amendement du statut des praticiens spécialistes, la suppression de la discrimination qui dure depuis dix années au niveau du calcul de l’IRG des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %), et la révision du régime indemnitaire, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil ». Les praticiens spécialistes réclament également « le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et en matière de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existants déjà ou nouvellement crées , ainsi qu’un quota de logements de fonction ».

L.O.Challal

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