Une chaîne de refoulement, réalisée à coups de milliard, au profit de la commune de Chellata, attend depuis des lustres sa mise en service.
«Le projet a été réceptionné en 2007. Trois années plus tard, soit en 2011, on a procédé à des essais, puis plus rien», déplore M. Maïbèche, le premier magistrat de la commune. D’après le maire, les tergiversations du maitre de l’ouvrage, la direction de l’hydraulique en l’occurrence, découle essentiellement des doutes qui entourent la potabilité de l’eau puisée à partir des nappes phréatiques de la vallée de la Soummam, où est implanté le forage. Cependant, «il y a toujours des solutions palliatives», insiste l’édile. Et laisser les équipements se dépérir n’en est pas une à ses yeux. Tant s’en faut. «Le maitre de l’ouvrage serait bien inspiré de prendre les dispositions qui s’imposent afin de mettre au plus vite cette chaine en service», préconise-t-il. «À défaut, plaide-t-il, on pourrait faire la connexion de la conduite de refoulement de cette chaine avec la conduite d’adduction du barrage Tichy Haf». En attendant une hypothétique solution, de nombreux villages de Chellata continuent d’endurer les affres de la pénurie d’eau potable. «Au niveau de la localité d’Ayris, le débit du réseau est si faible que le liquide ne coule pas dans les robinets», dispose M. Maïbèche. «Nous avons dû,; ajoute-t-il, aménager une petite fontaine pour permettre aux citoyens de s’y approvisionner».
Par ailleurs, le collège construit ces dernières années sur ce belvédère est alimenté grâce à des citernes acheminées par l’APC, tandis qu’un ensemble de 10 logements sociaux n’est pas distribué pour cause du manque d’eau. «Il y a un tas d’équipements publics, comme la bibliothèque et la maison de jeunes qui sont en cours de construction, ainsi que le nouveau siège APC, également projeté à Ayris. Une localité appelée à devenir le chef-lieu de la commune», souligne l’édile de Chellata, suggérant vivement la résolution dans les meilleurs délais de cette problématique d’eau.
N. Maouche