Nous avons accosté au stade de l’OPOW de Béjaïa le président du BC Béjaïa, Achour Kamel qui nous a parlé des résultats du club et des échéances futures.
La Dépêche de Kabylie : Qu’en est-il des résultats du club pour cette saison?
Achour Kamel : On a décroché 2 médailles en coupe d’Algérie chez les filles, Benchaal Sabiha s’est offerte la médaille d’argent alors que Rabhi Berkahoume s’est contentée de la médaille de bronze, alors qu’en garçons, nous avons décroché 2 médailles d’argent en cadets par Touaoula Billel et Bencheikh Yanis. Ces derniers sont des boxeurs d’avenir. Je suis satisfait par ces résultats dans le sens où nous avons Touaoula qui est sélectionné en équipe nationale ainsi que Rabhi Berkahoume et éventuellement Benchaalal. Nous avons beaucoup de boxeurs dans les différentes catégories surtout en école où il y aura des résultats meilleurs lors des prochaines joutes
Avez-vous les moyens de votre politique ?
Je peux dire que c’est acceptable, le fonds de wilaya nous aide en fonction des résultats avec un barème très correct, alors qu’au niveau de l’APW, il n’y a rien et c’est plus politique que sportif. Nous avons remarqué un déséquilibre dans la répartition des subventions : des clubs de moindre importance reçoivent plus que les autres. L’APC a fait cette fois-ci un effort. Je dirais toujours qu’on est un club formateur qui s’est classé parmi les 10 meilleurs clubs d’Algérie, avec des résultats qui suivent en filles et garçons. J’espère qu’on nous vienne en aide au moins moralement, pour ne pas fléchir en cours de route et redorer ainsi le blason de la boxe béjaouie.
Comment voyez-vous l’avenir du club ?
On a la compétition de la catégorie école dans le cadre du cinquantenaire de l’Indépendance où nous allons faire participer nos jeunes, sans oublier les phases wilaya pour les cadets, juniors et seniors pour le championnat. Cette année, nous avons deux universitaires de Tazmalt qui vont défendre les couleurs du club en seniors, il s’agit de Benhimi Zahir, un ancien international et plusieurs fois champion d’Algérie et Didouche Mourad.
On vous laisse le soin de conclure…
Je tiens à lancer un message pour certaines personnes et leur dire que la boxe est un sport difficile et que chaque club doit avoir sa propre infrastructure. Les gens qui pensent et aspirent à développer la boxe à Béjaïa ne peuvent le faire en dérangeant les gens qui travaillent, car il y a des possibilités d’avoir de l’infrastructure, surtout au niveau de l’APC où il y a des gens qui peuvent faire du bien pour la discipline. Qu’ils saisissent alors cette occasion, car deux clubs dans une même salle n’arrange personne et tout le monde sera dérangé.
Entretien réalisé par Zahir Hamour

