A l’instar des établissements sanitaires qui ont répondu à l’appel de grève, les corps communs, exerçant au niveau du centre hospitalo-universitaire de Tizi-ouzou, ont eux aussi rallié le mouvement de protestation.
Selon le secrétaire général de la section syndicale UGTA du CHU, M.Borni : « Le mouvement de grève observé par les corps communs de la santé est suivi à près de 90% ». Hier, ces derniers n’ont pas rejoint leurs postes de travail. Ils se sont réunis devant la direction de l’établissement pour un sit-in, en marge de leur grève qui s’étalera sur deux jours. Les syndicalistes assureront : « Malgré le mouvement de protestation, et pour ne pas pénaliser les malades au niveau de l’hôpital, un service minimum est assuré par le personnel des corps communs ». Les revendications des corps communs de la santé à savoir, le corps technique, les travailleurs des administrations, les pré emplois, les ouvriers professionnels, entre autres, n’ont pas trouvé l’écho escompté auprès de la tutelle. Et ce, malgré le fait que la plate forme de revendications ait été déposée au niveau du ministère le 15 mars dernier, nous expliquera-t-on. Ce jour-là : « la tutelle nous a promis de nous transmettre un programme de négociations, mais depuis, aucun signe », dira M. Borni. Le mutisme de la tutelle aura donc incité les protestataires à passer à l’action. La grève nationale cyclique de deux jours, ne sera interrompue « qu’une fois toute les doléances prises en charge. Nous envisageons même d’allonger la durée du mouvement d’une journée chaque semaine jusqu’à ce que le ministre réagisse », ajouteront les grévistes. Ils citeront, comme points essentiels de leurs revendications, l’intégration des corps communs dans le secteur de la santé publique, la transformation des contrats à durées déterminées (CDD) et à temps partiel en contrats à durées indéterminées (CDI), et la généralisation de la prime de contagion à tous les travailleurs de la santé. A noter qu’une réunion des initiateurs, au niveau national, sera tenue jeudi prochain à Alger, afin d’évaluer le mouvement et décider des suites à donner à la protestation, nous expliqueront les syndicalistes.
T. Ch.

