A Tamokra, une petite commune relevant de la daïra d’Akbou, le développement rural passe inévitablement par le développement de l’agriculture, la seule économie qui existe, à ce jour, dans cette région enclavée. Ainsi, les autorités locales misent beaucoup sur les ouvertures de pistes agricoles pour le retour aux travaux des champs mais par les moyens mécaniques, car les bêtes de somme sont difficiles à entretenir. Ces pistes permettent aussi aux agriculteurs de se rendre à leurs champs par des moyens carrossables au moment où l’usage du mulet est presque révolu. Selon un adjoint au maire, pas moins de quatre ouvertures de pistes agricoles d’environs 3 kilomètres chacune sont en cours de réalisation. La première, allant de Tassira vers Ighzer Oughanim, la seconde allant de Tassira vers Ahrik Ouakli et la troisième allant de Tassira vers Siyoukh. Dans le cadre forestier, une piste de cinq kilomètres allant de Tagma vers Boualouche est en cours de réalisation dont les travaux sont presque achevés. «Comme dans notre commune l’agriculture reste la seule économie notable, nous avons jugé utile de faciliter les accès aux champs pour les fellahs par les ouvertures de pistes. Il faut dire aussi que les moyens mécaniques sont beaucoup utilisés pour les travaux de la terre et le transport», a souligné notre interlocuteur. Par ailleurs, une dizaine de jeunes fellahs investissant dans les activités agricoles ont jugé porteur le secteur apicole, c’est pourquoi ils ont créé chacun, son propre rucher grâce aux aides de l’Etat. Après des formations spécifiques sur l’apiculture, ils ont bénéficié chacun, de 10 ruches pleines et 10 autres vides.
L. Beddar