Révision du PDAU, la solution ?

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Le problème foncier est une contrainte majeure, voire rédhibitoire à Tazmalt.

Tant et si bien qu’elle hypothèque tout programme de développement local. Les réserves foncières de la commune s’effilochent à vue d’œil. Le foncier public, partie intégrante du plan directeur d’aménagement urbain (PDAU), frise la saturation. D’après les responsables locaux, il est en train de puiser ses dernières cartouches, avec tous les projets inscrits au profit de la commune et ceux en cours de réalisation. «Tazmalt est asphyxiée par le problème foncier. Les rares poches de terrains encore disponibles, sont situées au niveau du POS n°8 de Tiouririne, à la périphérie de la ville», soutient M. Amara Bouzid, le premier magistrat de la commune. Pour s’affranchir de cette hypothèque et s’extraire de la quadrature du cercle, la révision de l’actuel PDAU s’impose comme une perspective incontournable, pense le maire. «Il faut intégrer dans le périmètre urbain de nouvelles terres relevant du domaine privé de l’Etat», préconise l’édile. Sans quoi, «tous les projets dont bénéficiera la circonscription resteront au stade velléitaire», insiste-t-il. Par ailleurs, relève le P/APC, une autre contrainte frappe le foncier privé. Une contrainte découlant de l’opération cadastrale «bâclée», pense l’édile, et dont ce patrimoine a fait l’objet il y a de cela plus de vingt ans. «Aujourd’hui, de nombreux postulants à l’habitat rural sont pénalisés. Ils ne détiennent pas de titre de propriété et ne peuvent pas prétendre à un certificat de possession, leurs biens immeubles étant officiellement cadastrés», déplore M. Amara Bouzid.

N. Maouche

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