Candidats-militants, le divorce ?

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Incompréhension, c’est le maître mot au FFS de Béjaïa. Les élections législatives du 10 mai prochain ne semblent pas emballer les militants du parti qui seraient même en passe de mener campagne contre leur propre camp. Preuve en est, dernièrement, une réunion du Conseil fédéral a tout bonnement été boycottée par les cadres locaux du plus vieux parti de l’opposition, indique une source proche du parti. Sur la centaine de cadres convoqués, précise la même source, moins de dix militants encartés ont fait le déplacement jusqu’au siège du parti pour assister à cette fameuse rencontre dont l’ordre du jour n’était autre que d’arrêter une stratégie de campagne. Autre indicateur de taille du semi échec d’un parti dont les chances de sortir vainqueur aux législatives dans la wilaya de Béjaïa s’amenuisent au fil des jours, sur la quarantaine de sections que compte le parti d’Ait Ahmed, au moins trente quatre auraient mis la clé sous le paillasson, et gelé toute activité partisane en signe de contestation de la liste des candidatures du FFS pour les législatives. Dans ce contexte politiquement chargé le divorce entre les candidats en lice du FFS et la base militante semble être consommé.

C’est dire que la vague de contestation au sein de cette formation, née au lendemain de l’annonce de sa participation aux législatives, s’élargit, laissant présager de probables défections, prochainement, dans les rangs du parti.

Dalil S.

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