A Souk El Tenine comme d’ailleurs à Souk El Khemis, deux communes formant la daïra de Maâtkas au sud de la capitale du Djurdjura, les fuites d’eau potable sont monnaie courante. L’agence locale de l’ADE intervient pour colmater les brèches mais les fuites reviennent au galop. A Souk El Khemis et dans les villages, les fuites tendent à devenir récurrentes au grand dam des populations locales qui voient l’eau couler à flot dans les rigoles et la chaussée alors que les robinets demeurent à sec, car la distribution continue d’être rationnée. Les villageois de Berkouka et ceux de Maâtkas basse sont scandalisés par le manque et la rareté de l’eau. Rappelons que les villageois ont procédé à la fermeture des sièges de daïra et de commune en été dernier pour réclamer une distribution équitable de cette denrée rare et précieuse. Des promesses ont été faites pour refaire le réseau en PEHD en vue d’assurer une disponibilité de l’eau, mais à ce jour les citoyens continuent de crier leur ras-le-bol. Du côté de Souk El Tenine, même si l’eau est disponible presque quotidiennement, puisque les forages de Mechtras, de Tassadort et ceux du barrage Koudiet Acerdoun approvisionnent la municipalité sans discontinuer, cela n’empêche pas que les fuites d’eau sont nombreuses et perdurent depuis des années. Des quantités importantes d’eau se perdent ainsi dans la nature. Pourtant le réseau a été refait dans sa globalité. A Tighilt Mahmoud pour ne citer que ce cas là il est recensé au moins trois points où l’eau se perd en grande quantité et sans arrêt. Ces fuites ont été signalées à l’ADE depuis au moins trois années, mais leur réparation n’intervient toujours pas.
A Azemmour Amrane au village de Tighilt Mahmoud, la route est sensiblement détériorée. Les ouvrages sont pour la plupart fermés et ce liquide rare fait de la chaussée son lit. Le propriétaire de la parcelle qui reçoit toutes ces eaux menace de fermer lui aussi cet ouvrage si les autres ne sont pas rouverts. C’est dire que l’ADE et les autorités locales sont sommées de faire leur travail.
H. T.
