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Plusieurs cas de rubéole détectés

Tout comme ces dernières années, à cette période précise de l’année, la rubéole fait son apparition notamment chez les enfants. Dans des écoles et collèges de Tizi-Gheniff, des cas nous ont été signalés. Ainsi, au CEM Louna de Tamdikt, à titre d’exemple, sept cas ont été recensés. Cette maladie connue sous le nom de la rougeole allemande est une infection virale qui se manifeste par des éruptions cutanées (taches rouges ou roses) qui disparaissent trois jours après de leur apparition. Cette éruption commence généralement au niveau de la tête et du cou. D’autres symptômes la caractérisent.

A ce sujet, nous avons interrogé un médecin généraliste qui a reçu ces derniers temps de nombreux cas. « Des symptômes comme la fièvre, des glandes enflées surtout derrière l’oreille, des douleurs généralisées et de la fatigue sont observés chez certains patients. Parfois, il a été relevé chez ces malades des maux de tête, la conjonctivite des yeux et l’écoulement nasal », nous a-t-il répondu. Et de continuer : « Ces symptômes sont si légers que la personne atteinte ignore la maladie, mais la rubéole présente néanmoins des complications chez la femme enceinte, durant le premier trimestre de sa grossesse car dans ce cas, le fœtus peut être avorté ou subir des défauts de développement ». Notre interlocuteur nous a fait savoir d’autre part que c’est en 1969 qu’un vaccin anti rubéole a été mis en place et commercialisé. « Généralement, c’est le vaccin anti rogeole, anti oreillons et anti rubéole (ROR) qui a réduit la fréquence de cette maladie dans les pays où il a été inclus au programme d’immunisation systématique des enfants », a-t-il conclu. Après l’éruption, la fièvre disparaît. Selon tous ceux qui nous ont expliqué cette maladie, il n’y a pas vraiment de traitement spécifique pour la guérir, mais toutefois, il est recommandé au malade de rester au lit à l’abri de la lumière et se contenter de la vitamine C et des soupes de lentilles.

En définitive, bien que des maladies infantiles aient disparu, la crainte de les voir ressurgir n’est pas à écarter par manque occasionnel de vaccins.

Amar Ouramdane

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