L’Unpef maintient la pression

Partager

L’Union nationale des professeurs de l’éducation et de formation (Unpef) maintient la pression. Nonobstant leur rencontre avec le ministre de l’éducation national, tenue dans la matinée d’hier, l’Unpef ne compte en aucun cas abdiquer jusqu’à qu’il y ait prise en charge réelle des doléances des travailleurs de l’éducation. Toutefois, l’Unpef maintient son mot d’ordre d’une grève de deux jours, qui débutera demain. Ce mouvement de grève sera accompagné de rassemblements de protestation demain, premier jour de grève, devant les directions de l’éducation nationale, et ce, à l’échelle nationale. L’Unpef a par la suite brandit la menace d’aller vers une grève d’une semaine reconductible à partir du 29 avril prochain, au cas où ses doléances ne seront pas prises en charge par le département de Boubekeur Benbouzid. C’est ce qu’a réaffirmé le président de l’Unpef qui s’exprimait hier, à l’issue d’une conférence de presse tenue au niveau de son siège national. Celui-ci a rappelé qu’« une lettre a été adressée au président de la République dans laquelle il le sollicite à procéder au gel du statut particulier révisant le décret 315-08 ». « Après avoir déposer notre préavis de grève de deux jours, le ministère de tutelle nous a invité à négocier les point soulevé par notre syndicat, mais rien de nouveau n’a été rapporté concernant nos revendications», a indiqué M. Sadek Dziri. Ce syndicaliste a déploré le fait que « 26 500 enseignants au primaire, et 17 700 enseignant au CEM, ayant achevé leur formation n’ont pas bénéficiés de promotion ». « Ces enseignants qui ont achevé leur formation ont le droit à l’intégration dans le grade d’enseignant formateur après 20 ans de travail, et dans le grade de professeur principal après 10 ans de service », a-t-il expliqué. Pour ce qui est des enseignants ayant plus de 40 ans de service, et n’ont pas pu bénéficier d’une formation, l’Unpef exige l’intégration de ces derniers, et ce, sans aucune condition. En ce qui concerne les adjoints de l’éducation, cette organisation syndicale demande leur classification à l’échelle 10 au lieu de 8 actuellement, ainsi que la classification des directeurs d’établissement à la 17. A une question de savoir de savoir si l’Unpef envisage de boycotter les examens, M Dziri a répondu que « leur mouvement de grève signifie arrêt de travail, donc les examens sont aussi concernés ». A noter qu’une autre réunion entre les représentants du ministère de l’éducation et les représentants de l’Unpef est prévue pour aujourd’hui, afin d’étudier le sort des formateurs.

L.O.Challal

Partager