En attendant la prochaine Fête de l’olivier…

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La 3e édition de la Fête de l’olivier, organisée par l’association culturelle Tigejdit du village Aït Zaïm dans la commune de Maâtkas, a pris fin vendredi dernier.

Cette dernière journée a été surtout marquée par la commémoration du printemps berbère. L’esprit d’avril 80 et le combat des militants de la cause amazighe et des droits de l’homme en général a dominé la fête. Les organisateurs ont tenu à faire une halte pour revisiter le printemps berbère. En effet, après la finale du tournoi d’échecs, l’exhibition de Karaté exécutée par les athlètes du village, l’action de plantation de dizaines d’oliviers à Zellibou et le repas traditionnel offert par les villageois, on donna l’occasion au théâtre de rappeler le sacrifice des jeunes de 1980. Une pièce de théâtre sur le thème du printemps berbère a été merveilleusement interprétée par les comédiens de l’association organisatrice devant une salle comble. Tard dans la soirée, on a organisé une cérémonie de remise de diplômes, de tableaux d’honneur et des prix d’encouragement pour les lauréats des différents tournois et aux participants. Signalons que cette cérémonie s’est déroulée sans aucune ombre des officiels. Quant au récital poétique et au gala, prévus dans la soirée, les organisateurs ont dû les annuler. Mr Beldi, le président de l’association Tigejdit, nous dira en marge de la cérémonie : « Cette année, la fête a été il le faut reconnaître, modeste, surtout à cause de la mauvaise récolte. Toutefois, notre objectif reste de sensibiliser et d’expliquer la nécessité de préserver l’olivier nourricier. Le travail de l’oléiculture doit être pérennisé et rentabilisé davantage, car il peut constituer une ressource non négligeable et peut contribuer à réduire le chômage et générer des bénéfices importants aux oléiculteurs et à toute la région. L’huile d’olive, par ses vertus curatives et ses valeurs nutritives, a toujours été d’un grand secours aux habitants de notre Kabylie. Sa promotion et son exportation peuvent améliorer l’économie de la région. C’est pourquoi nous devons tous contribuer à atteindre cet objectif. Nous sommes, aujourd’hui, sortis du thème principal afin de commémorer les événements d’avril 80, je crois que tous kabyle doit automatiquement se remémorer le combat des enfants de 80. Nous tenons, enfin, à remercier l’Union sportive de notre village pour sa contribution dans l’organisation de cette 3éme édition. Le ministère de la culture, la direction de la culture de Tizi Ouzou, la DJS et les propriétaires des huileries de notre région sont également à remercier pour leur collaboration à la réussite de cette fête. Nous vous donnons rendez-vous pour la prochaine édition qui sera encore meilleure».

Hocine T.

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