Les villages non raccordés

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La commune de Aïn Zaouïa demeure l’une des communes où le taux de couverture en gaz naturel reste insuffisant en dépit de la mise en service de cette commodité au chef-lieu depuis 2002.

Et pour cause, la localité de Boumahni qui représente plus de la moitié de la population et du territoire de la municipalité avec, faut t-il le rappeler, ses 16 villages abritant plus de 10 mille habitants n’est pas encore alimentée . En effet, dans cette contrée située au nord est et ouest de la commune pressentant l’aspect d’un autre chef-lieu de commune, rien n’est entamé pour lancer le projet de raccordement au réseau de gaz. Et pourtant l’impact est très important si on prend comme indice le nombre de foyers, qui attendent l’arrivée du gaz naturel, dépassant un millier repartis sur une grande étendue, en plus des infrastructures publiques telles que le CEM, la polyclinique, le bureau de poste, les groupes scolaires, les unités de soins, l’antenne administrative, la maison et le foyer de jeunes, font partie du paysage de cette zone rurale, mais possédant les atouts d’un centre urbain au centre de la localité.

Il faut savoir qu’une étude a été achevée pour déterminer le tracé qui s’étendra du village Aït Maâmar pour atteindre le village de Kantidja, constituant la limite avec la commune de Aït Yahia Moussa. A laquelle on ajoutera le choix de terrain effectué pour implanter un poste de détente, du fait que le projet d’alimentation de Boumahni est programmé à part, du moment qu’il ne s’agit pas d’une extension du réseau à partir du chef-lieu communal. Concernant les extensions, il est utile de signaler que plus de quatre villages situés à la périphérie du centre urbain de Aïn Zaouïa ont bénéficié du gaz.

Toutefois, le taux de couverture dans certains villages demeure insuffisant en raison des omissions faites dans certains endroits, comme c’est le cas au village Azib Cheikh où les services communaux ont pris le soin de les recenser et demander en même temps leur prise en charge dans le cadre des extensions des réseaux existants.

Pour ce qui est du projet destiné au douar de Boumahni, les villageois sont contraints d’attendre le lancement des travaux qui doit s’étaler sur plusieurs mois, d’autant plus qu’on parle de pas moins de quatre entreprises, pour acheminer le gaz à travers un réseau long de plusieurs dizaines de kilomètres.

De ce fait, les ménages continueront à s’accommoder de l’utilisation des bouteilles de gaz butane, dont la distribution se fait certes d’une manière régulière, avec l’installation d’un dépôt dans la localité mais toujours avec ce sentiment que Boumahni est mise à l’écart dans l’exécution du programme d’alimentation du gaz naturel dans la wilaya de Tizi-Ouzou .

M. Haddadi

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