L’Aigle noir affûte ses armes

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L’ES Sétif, vainqueur à « l’arrache-clou » de l’USMH en demi-finale de la coupe d’Algérie, affûte ses armes en prévision de la 8ème finale de son histoire face au CR Belouizdad ce 1er mai à Alger. Si le délai, très court, entre les demi-finales et la finale n’a pas permis à l’Entente de se mettre « au vert » ou d’effectuer un stage spécifique pour cet important rendez-vous, d’autant qu’elle devait en découdre, hier à Batna, avec le CAB pour la mise à jour du championnat de ligue 1, il n’en reste pas moins que le cœur de tous les joueurs ne bat que pour la rencontre du 1er mai prochain au stade du 5 Juillet. Fait singulier, même si le CRB et l’ESS ont déjà eu à animer, à eux deux, la bagatelle de 15 finales (8 pour les Belouizdadis et 7 pour les Sétifiens), les deux clubs ne se sont jamais rencontrés à ce stade de la compétition. Le caractère inédit de cette confrontation, ajouté à l’indécision qui plane sur ce match, augure d’un match à sensations fortes, même si l’Entente qui a remporté ses 7 finales (le CRB en a perdu 2), enfile, pour certains, le statut de favori. Un statut conforté comme le soutient Samir Bougaâ, un des supporters les plus impénitents du club des Hauts plateaux, par le fait que les « Noir et Blanc » arrivent toujours à « se sublimer lorsque le trophée est posé bien en évidence sur une table, dans la tribune officielle, à portée de mains du Président de la République ». C’est une « histoire d’amour qui n’est pas prête de s’arrêter, et surtout pas le 1er mai prochain au stade du 5-Juillet ! », soutient Samir avec une belle assurance. Une assurance que refusent toutefois (ou feignent de refuser) les joueurs et leur staff technique. L’entraîneur adjoint, Kheireddine Madoui, souligne que ce sera «un match compliqué face à une équipe déjà très difficile à manier et qui se trouve de surcroît en pleine confiance, surtout qu’elle vient de nous battre, chez nous, en championnat». Cela ne veut pas dire, cependant, que le CRB «aura face à lui une équipe résignée», s’empresse d’ajouter le collaborateur du suisse Alain Geiger : «vous savez et tout le monde sait que la simple évocation de finale de coupe d’Algérie a de tout temps transcendé les joueurs de l’Entente, de 1963 à aujourd’hui». C’est pourquoi, dit-il, « nos supporters doivent savoir que nous nous donnerons à fond pour justifier notre réputation et rentrer à Sétif avec le trophée dans nos bagages».

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